FUKUSHIMA – Explosion des kystes de la thyroïde chez les petits japonais
Fukushima radioactivité : Le hasard a bon dos
Le Comité scientifique des Nations Unies sur les Effets des Radiations Atomiques a déclaré le 23 mai 2012 que les six décès des travailleurs qui sont morts depuis le début de l'accident de Fukushima n'ont rien à voir avec l'exposition aux rayonnements.
C’était à prévoir. Comme pour les vaccins, il n’y a jamais de rapport de cause à effet, il s’agit toujours de pur « hasard ».
Fukushima : Du poisson déformé servi dans un Sushi bar
Il a pêché au large du cap de Chiba cape et de la baie de Tokyo pendant 4 ans et demi.
Il a parlé, il a pêché des poissons déformés au moins deux fois par semaine. En particulier, des déformations sur des poissons vivant dans ou sur le fond de la mer, comme les plies et les soles, peuvent fréquemment être observées. Des bars japonais et des sérioles japonaises déformés, poissons qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, peuvent être observés souvent aussi.
Les caractéristiques les plus courantes sont la perte de la nageoire caudale et des torsions de la colonne vertébrale. La vidéo ci-dessous a été prise par M. Homma.
Même si, comme nous l'avons vu hier, les autorités Japonaises font quelques pas vers des sociétés civiles américaines dans le domaine de l'immense chantier de décontamination du pays, le Japon refuse toujours une intervention internationale directe au niveau de l'immense chantier de l'ex-centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.
(18 avril 2012)
Miguel Quintana, journaliste indépendant basé au Japon essaye de faire le point, malgré toutes les tentatives de désinformation lancées par Tepco, et le gouvernement Japonais.
90 000 japonais ont été déplacés, vivant dans 2400 centres d’accueil, et qui malgré les invitations de relogement proposées par le gouvernement, préfèrent rester dans ces centres, car étant sans revenus, quitter ces lieux d’accueil, les priverait de rations alimentaires, et les obligeraient à assurer leur survie, alors qu’ils n’en ont pas les moyens.
D’autre part, les fonds récoltés grâce à la solidarité mondiale tardent à parvenir aux intéressés, suite, semble-t-il à la désorganisation des services sociaux japonais.
Même si l’information a été distillée au compte goutte, Tepco avoue maintenant avoir menti : les réacteurs 1, 2 et 3 avaient effectivement fondus quelques heures après le tsunami.
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/04/18/le-japon-bientot-inhabitable/
Si les seuils de commercialisation de denrées ou de boisson avaient été appliqués dès le 1er janvier 2012, 421 produits auraient été retirés du marché ; 80% de ces produits étaient des poissons de mer et de rivière, le restant étant composé de champignons (1), de gibier et de sangliers.
Il y a un an, personne n'aurait pu tenir ce genre de propos, et puis, il y a eu Fukushima et cette prise de conscience soudaine mais violente que le Japon était passé très, très près d'une phase apocalyptique. Il y a un an, aucun ancien responsable politique Japonais n'aurait osé avouer que le "bloc électronucléaire" (1) était en fait un "village électronucléaire". Il y a un an, aucune personnalité de premier plan n'aurait osé affirmer devant un micro que ce "village" corrompt, soudoie, récompense ou punit et ce, à tous les niveaux.
Japon : 48 h après la mise en place des nouvelles normes, première alerte aux poissons radioactifs
http://www.gen4.fr/blog/2012/04/japon-48-h-après-la-mise-en-place-des-nouvelles-normes-première-alerte-aux-poissons-radioactifs.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Gen4-LeNuclaireBilanEtPerspectives+%28gen4+-+Le+nucl%C3%A9aire%2C+bilan+et+perspectives%29
Il n'aura pas fallu attendre longtemps : 2 jours à peine après la publication de la nouvelle grille de radioactivité Japonaise, de la friture pêchée dans le lac de Maebashi (1), à plus de 200 Km de la centrale accidentée, vient d'être contrôlée à 426 Bq/kg soit 4 fois le nouveau seuil de commercialisation fixé à 100 Bq/kg depuis le 1er avril. Si cette norme n'avait pas été modifiée récemment, le poisson aurait pu être commercialisé car sa radioactivité était inférieure à l'ancien seuil de 500 Bq/kg.
J'avoue avoir du mal, probablement comme beaucoup d'entre vous, à pénétrer la culture japonaise. Ce sentiment prend une dimension toute particulière quand je constate le peu d'empressement que mettent les intéressés à nous contacter. Et encore faut-il déduire en plus un fort taux de renoncement parmi ceux qui initient un contact avec nous.
C'est Iori Michhizuki qui nous apporte un éclairage salutaire, encore qu'il soit lui-même le tout premier à déplorer l'attitude passive de ses compatriotes.
À lire en version anglaise ou française.
Comme prévu, Tepco stoppera son dernier réacteur nucléaire encore en production le 26 mars
http://www.canalblog.com/cf/my/?nav=blog.manage&bid=873808
Le 26 mars, le monde entier aura les yeux tournés vers le Japon et particulièrement vers son gouvernement qui pourrait être le premier pays à jeter l'éponge électronucléaire à la suite des conséquences directes d'un accident majeur.
La ville de Fukushima, 300.000 habitants, située à 60 Km au Nord-Ouest de la centrale accidentée devrait, même en considérant les normes de radioprotection Japonaises "améliorées" finalement être évacuée. Si l'on considère les normes CIPR/OMS (5 mSv), la ville de Fukushima aurait du être évacuée dès le milieu du mois de juin (couleur orange). Si l'on appliquait le seuil de 1 mSv, l'évacuation aurait du se faire dès le... 18 mars soit 4 jours après l'explosion du réacteur n°. 3 (couleur jaune).